Croissance : une hirondelle ne fait pas le printemps...

Card Image

Le Medef insiste sur la nécessité de mener des réformes structurelles qui redonnent confiance aux Français et aux entrepreneurs, pour restaurer un niveau de croissance à la hauteur de l’ambition que la France doit se donner. Une croissance annuelle de 1,5 % est nécessaire pour faire baisser le chômage. Une véritable reprise, pour des emplois durables, nécessitera plusieurs trimestres de croissance entre 0,5 et 1 %.

Le Medef tient par ailleurs à rappeler que, dans la situation actuelle, toute augmentation des charges ou des prélèvements obligatoire sur les entreprises se fera mécaniquement aux dépends de l’investissement et de l’emploi. Seule une action résolue permettant de rétablir la compétitivité structurelle des entreprises permettra d’inverser la tendance en matière d’investissement, et donc de créer des emplois durables. Les réformes à mener doivent au contraire viser à diminuer enfin les dépenses publiques et à baisser les prélèvements obligatoires. La réforme des retraites qui sera présentée à la rentrée apparaît à cet égard particulièrement importante.

Les entreprises et les entrepreneurs sont prêts à se mobiliser en instaurant avec les pouvoirs publics une démarche de confiance et de respect mutuel.

Pierre Gattaz, président du Medef, souligne que « pour restaurer un niveau de croissance à la hauteur de notre ambition pour la France, et créer des emplois durables, nous devons entreprendre sans tarder les réformes structurelles qui s’imposent. J’ai proposé aux pouvoirs publics de bâtir un véritable pacte de confiance pour ramener le chômage à 5 ans sous les 7%. Je suis persuadé que nous pouvons le faire si nous acceptons de travailler collectivement en regardant la réalité en face, en n’ayant pas peur des réformes nécessaires et en faisant résolument le pari de l’économie et de l’entreprise ».