Touche pas à mon port !

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Réaction du MEDEF Bouches-du-Rhône au blocage du port de Marseille

Port de Marseille : 36 portiqueurs CGT menacent 41 000 salariés et 3 000 entreprises

36 portiqueurs CGT, en bloquant les navires en rade et en refusant l’accès au port depuis des semaines, menacent plus de 41 000 salariés dont l’emploi dépend du Port de Marseille.
Sous couvert d’un pseudo intérêt collectif, ces portiqueurs défendent avant tout des privilèges personnels.
L’indécence de leurs revendications est édifiante :
 il faut savoir que leur rémunération moyenne est de 4 000 € bruts/mois, pour 18 h de travail hebdomadaire, avec 8 semaines de congés payés et que leur emploi est garanti à vie
 leurs demandes portent aujourd’hui sur le passage à 12 h de travail hebdomadaires (au lieu de 18 h/sem), des primes supplémentaires mensuelles de 450 € et un départ à la retraite à 55 ans.

Refusant la simple application de la loi, ils entravent le travail de milliers de salariés, attachés au développement de leur outil de travail, et mettent en péril l’activité économique de toute une région. Les conséquences sont lourdes pour de nombreuses TPE /PME locales totalement bloquées depuis des mois.

De plus, pour ce seul week-end : 11 000 croisiéristes n’ont pas pu débarquer ce qui représente une perte d’activité de 1 million d’euros pour les commerçants marseillais ; c’est maintenant la pénurie d’essence qui menace, sans parler de l’image catastrophique donnée de notre territoire.

Les méthodes inadmissibles d’une poignée de portiqueurs, la désinformation permanente de leur leader conduisent aujourd’hui l’UPE 13 à en appeler à la responsabilité de chacun d’entre eux et à mener le combat de la dernière chance pour sauver le Port de Marseille.

Pour défendre l’emploi de 41 000 salariés face aux privilèges de 36 portiqueurs, l’UPE 13 appelle à rejoindre le collectif « Touche pas à mon port » : contact@collectifport.com

Lundi 4 octobre 2010